Vendredi 14 décembre. Au conseil communautaire Ronan Dantec soutient le pôle métropolitain dans une logique de solidarité entre tous les territoires
Intervention de Ronan Dantec au Conseil Communautaire le 14 décembre 2012 sur le Pôle Loire Bretagne
Monsieur le Président, chers collègues,
Nous avons déjà eu l’occasion de souligner dans cette assemblée l’importance du renforcement de la coopération entre les grandes villes rassemblées dans le pôle Loire Bretagne. Le groupe EELV – Alternatifs soutient tout particulièrement les propos de notre nouveau président Gilles Retière quand il réclame dans le journal de Nantes Métropole, je cite sa parole forte : « notre plus grand enjeu c’est l’espace métropolitain Loire-Bretagne ». Nous nous retrouvons aussi dans la volonté qu’il affirme d’un front commun avec les villes moyennes, Quimper, Lorient, La Roche-sur-Yon, Saint Brieuc… Je n’ai pas le temps ici de développer, mais je crois que nous devons effectivement comprendre que les villes moyennes et les petites villes comme par exemple au plus proche Redon et Chateaubriand, portent une partie de l’avenir des grandes villes car nous devons imaginer un aménagement du territoire rééquilibré où les métropoles animent et accompagnent le développement de l’ensemble de leurs territoire et ne cherchent pas à tout concentrer chez elles. Il est donc essentiel de donner des signes forts et concrets en ce sens, car vous n’ignorez pas certaines pétitions et mouvements d’opinion en Bretagne, contre une métropolisation lue comme un désaménagement du territoire.
Je note par ailleurs, toujours dans le journal de Nantes Métropole, et avec grand intérêt, cette phrase du scénario 1, digne d’un tract écolo (nous sommes je le rappelle en 2030) : « pour accompagner cette attractivité et garantir une parfaite accessibilité du territoire, les collectivités locales ont beaucoup investi dans le rail. Grâce au réseau de lignes à grande vitesse, Nantes est désormais connectée à toutes les capitales européennes. »Il n’y a rien à redire, l’enjeu est clairement expliqué et d’ailleurs, le Sénat accueillait hier l’association pour l’interconnexion sud-tgv que préside Alain Mustière. Ces 43 km de voies nouvelles inscrites au SDRIF, entre Massy et Valenton, permettrait de gagner un temps précieux vers Bruxelles, Lyon ou Genève, et offrirait un accès direct à l’aéroport d’Orly, une gare TGV y étant prévue. En cohérence avec le scénario 1 du projet 2030 que nous venons de voter, il s’agit donc de se mobiliser pour la réalisation rapide de ce barreau-sud, et je ne doute pas du consensus sur ce point entre nous.
Je m’étonne donc que le programme de travail du pole métropolitain ne le situe pas comme