Dans une salle comble (environ 1500 personnes) et très chaleureuse, Eva est venue nous rappeler combien notre combat pour « l’écologie, l’Europe et la République exemplaire » était important. Nous sommes les seuls à porter ces valeurs, les seuls à même de construire un « vrai chemin de l’avenir ».
Vous trouverez ci-après l’intervention de Ronan Dantec en introduction du meeting.
Samedi dernier, à Quimper, Toulouse, Bayonne, Strasbourg, nous étions 60 000 à manifester pour défendre les langues régionales. Il n’y avait jamais eu autant de monde dans la rue en France pour défendre la diversité culturelle. Et quel est le programme, quelle est la candidate qui s’engagent volontairement, qui ne restent pas évasifs sur la nécessaire réforme de la constitution qui permettra leur redéveloppement ? Cette candidate, c’est Eva Joly.
Le samedi précédent, dans les rues de Nantes, nous n’étions pas loin de 10 000 pour nous opposer à ce projet aberrant d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Nous n’avions jamais rassemblé, à Nantes, autant d’opposants à ce projet destructeur de terres agricoles et de biodiversité. Et quel est le programme, quelle est la candidate qui ne se contentent pas d’un moratoire, qui s’engagent fermement, pour l’abandon de cette infrastructure absurde? Cette candidate, c’est Eva Joly.
Quelques semaines plus tôt, des dizaines de milliers de personnes manifestaient dans la vallée du Rhône et dans le reste de la France pour la sortie du nucléaire. Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas autant mobilisé sur ce thème essentiel. Et la candidate qui s’engage sans ambiguïté, sans, par exemple, se contenter d’une perspective de référendum pour cette sortie, c’est évidemment Eva Joly.
Il est de bon ton, dans le moment de gloser sur la disparition des idées écologistes de la campagne présidentielle. Nous disons à ceux qui ne regardent que la courbe des sondages et les affluences de quelques meetings très préparés : « Regardez aussi la France qui défile et qui se mobilise ! Regardez ce réveil militant et citoyen, il dit l’ancrage des idées et des propositions écologistes dans la société, il dit qu’il ne sera pas possible demain, pour un gouvernement de gauche, de ne pas répondre à ces mobilisations »
Nos sociétés sont à un tournant et la gauche au pouvoir ne pourra pas ignorer les enjeux du monde. Nous savons bien que tout est lié. Nous savons que ce sont les mêmes dérèglements qui font que la faim dans le monde est de nouveau en progression et qu’en ce mois de mars, il y a des incendies de tourbières dans les Monts d’Arrée. La sècheresse sévit même dans le Finistère, c’est dire la rapidité du réchauffement climatique. Pour agir, il faut donc intervenir à tous les niveaux ; à la fois, dans les collectivités locales comme au niveau national, européen et planétaire. Nous avons besoin d’un grand projet européen, du volontarisme des lois nationales et du renforcement de la décentralisation. Nous sommes aujourd’hui les seuls à porter cette vision d’ensemble et cette cohérence d’action. Elle sera nécessaire à la gauche qui doit gouverner demain ce pays.
Plus le succès d’Eva sera fort dans deux semaines et demie, plus nos idées seront prises en compte. Rien n’est jamais gagné. Ce matin, dans le programme des premiers 100 jours de François Hollande, dans le chapitre « faire entendre la voix de la France dans le monde », il n’est question que des prochains sommets du G8 et de l’OTAN, mais nullement de RIO+20, rendez-vous pourtant majeur pour définir le cadre des régulations dont cette planète a besoin : c’est un signal très inquiétant, il dit l’importance de notre mobilisation dans les prochains jours. Rien n’est jamais acquis.
Nos propositions ont, ces dernières années, beaucoup gagné en poids politique et en crédibilité. Nombreux sont, aujourd’hui, ceux qui les partagent et qui pourtant peuvent être tentés par d’autres votes au premier tour de la présidentielle, sur cette élection particulière, encore marquée de la mémoire d’avril 2002.
Il faut leur dire que leur calcul est faux, que c’est toujours une dynamique de rassemblement qui permettra à la gauche de gagner au deuxième tour et que plus nous aurons de voix écologistes le 22 avril, plus nous construirons une vraie dynamique de rassemblement.
Voter Eva, le 22 avril, c’est renforcer la prise en compte de nos idées, mais c’est aussi renforcer les chances pour la gauche de gagner l’élection présidentielle.
Le 22 avril, pour nous c’est EVA !
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Dans une Salle comble (environ 1500 personnes) et très chaleureuse, Eva est venue nous rappeler combien notre combat pour « l’écologie, l’Europe et la République exemplaire » était important. Nous sommes les seuls à porter ces valeurs, les seuls à même de construire un « vrai chemin de l’avenir ».
Vous trouverez ci-après mon intervention en introduction du meeting.
Samedi dernier, à Quimper, Toulouse, Bayonne, Strasbourg, nous étions 60 000 à manifester pour défendre les langues régionales. Il n’y avait jamais eu autant de monde dans la rue en France pour défendre la diversité culturelle. Et quel est le programme, quelle est la candidate qui s’engagent volontairement, qui ne restent pas évasifs sur la nécessaire réforme de la constitution qui permettra leur redéveloppement ? Cette candidate, c’est Eva Joly.
Le samedi précédent, dans les rues de Nantes, nous n’étions pas loin de 10 000 pour nous opposer à ce projet aberrant d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Nous n’avions jamais rassemblé, à Nantes, autant d’opposants à ce projet destructeur de terres agricoles et de biodiversité. Et quel est le programme, quelle est la candidate qui ne se contentent pas d’un moratoire, qui s’engagent fermement, pour l’abandon de cette infrastructure absurde? Cette candidate, c’est Eva Joly.
Quelques semaines plus tôt, des dizaines de milliers de personnes manifestaient dans la vallée du Rhône et dans le reste de la France pour la sortie du nucléaire. Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas autant mobilisé sur ce thème essentiel. Et la candidate qui s’engage sans ambiguïté, sans, par exemple, se contenter d’une perspective de référendum pour cette sortie, c’est évidemment Eva Joly.
Il est de bon ton, dans le moment de gloser sur la disparition des idées écologistes de la campagne présidentielle. Nous disons à ceux qui ne regardent que la courbe des sondages et les affluences de quelques meetings très préparés : « Regardez aussi la France qui défile et qui se mobilise ! Regardez ce réveil militant et citoyen, il dit l’ancrage des idées et des propositions écologistes dans la société, il dit qu’il ne sera pas possible demain, pour un gouvernement de gauche, de ne pas répondre à ces mobilisations »
Nos sociétés sont à un tournant et la gauche au pouvoir ne pourra pas ignorer les enjeux du monde. Nous savons bien que tout est lié. Nous savons que ce sont les mêmes dérèglements qui font que la faim dans le monde est de nouveau en progression et qu’en ce mois de mars, il y a des incendies de tourbières dans les Monts d’Arrée. La sècheresse sévit même dans le Finistère, c’est dire la rapidité du réchauffement climatique. Pour agir, il faut donc intervenir à tous les niveaux ; à la fois, dans les collectivités locales comme au niveau national, européen et planétaire. Nous avons besoin d’un grand projet européen, du volontarisme des lois nationales et du renforcement de la décentralisation. Nous sommes aujourd’hui les seuls à porter cette vision d’ensemble et cette cohérence d’action. Elle sera nécessaire à la gauche qui doit gouverner demain ce pays.
Plus le succès d’Eva sera fort dans deux semaines et demie, plus nos idées seront prises en compte. Rien n’est jamais gagné. Ce matin, dans le programme des premiers 100 jours de François Hollande, dans le chapitre « faire entendre la voix de la France dans le monde », il n’est question que des prochains sommets du G8 et de l’OTAN, mais nullement de RIO+20, rendez-vous pourtant majeur pour définir le cadre des régulations dont cette planète a besoin : c’est un signal très inquiétant, il dit l’importance de notre mobilisation dans les prochains jours. Rien n’est jamais acquis.
Nos propositions ont, ces dernières années, beaucoup gagné en poids politique et en crédibilité. Nombreux sont, aujourd’hui, ceux qui les partagent et qui pourtant peuvent être tentés par d’autres votes au premier tour de la présidentielle, sur cette élection particulière, encore marquée de la mémoire d’avril 2002.
Il faut leur dire que leur calcul est faux, que c’est toujours une dynamique de rassemblement qui permettra à la gauche de gagner au deuxième tour et que plus nous aurons de voix écologistes le 22 avril, plus nous construirons une vraie dynamique de rassemblement.
Voter Eva, le 22 avril, c’est renforcer la prise en compte de nos idées, mais c’est aussi renforcer les chances pour la gauche de gagner l’élection présidentielle.
Le 22 avril, pour nous c’est EVA !