Les opposants les plus déterminés à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont accepté de lever leur grève de la faim. (Emmanuelle Reju, La Croix)

Pour autant, personne n’avance l’idée que le projet fasse l’objet d’un moratoire.

Objectif : déminer le terrain. Alors que le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, est pressenti pour être premier ministre et qu’au niveau national les élus d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) négocient des postes dans le futur gouvernement, une trêve s’imposait dans la guerre que se livrent localement les élus écologistes et les élus socialistes favorables au projet de transfert à Notre-Dame-des-Landes de l’aéroport de Nantes. Surtout, résume abruptement l’élue locale François Verchère (Front de gauche), « on voit mal que soit nommé premier ministre un élu faisant face, sur son terrain, à une grève de la faim ! »

Jeudi 10 mai, tout le monde a donc voulu calmer le jeu. Bien qu’il soit l’un des plus fervents promoteurs du projet, « Jean-Marc Ayrault n’est pas pour autant anti-écologiste », assurait ainsi le député écologiste de Loire-Atlantique François de Rugy, qui louait par ailleurs « le sens de l’apaisement » caractéristique de la « méthode de François Hollande ». « La bonne nouvelle, c’est la reprise du dialogue entre des gens qui appartiennent tous à la gauche et qui ne se parlaient plus », ajoutait le sénateur écologiste de Loire-Atlantique Ronan Dantec.

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