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  • 10 mars 2015. Proposition de référendum pour NDDL. Le communiqué de presse de Ronan Dantec

    Communiqué de presse de Ronan Dantec à la suite de la proposition de Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, d'organiser un référendum sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Notre-Dame-des-Landes : le débat citoyen est un impératif.

    C'est avec grand intérêt que Ronan Dantec a accueilli ce matin la proposition de Ségolène Royal qui a avancé l'idée d'organiser un référendum sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    Cette proposition rejoint les dernières déclarations du Président de la République, ayant estimé lors du lancement de la conférence environnementale 2014 que ce genre de consultation pouvait permettre de dépasser les blocages.

    S'étant plusieurs fois prononcé en ce sens, Ronan Dantec considère que « la proposition de Ségolène Royal doit maintenant être débattue avec tous les acteurs du territoire, partisans et opposants au projet. Face au risque toujours présent d'un drame comme nous l'avons connu à Sivens, il appelle à la responsabilité collective pour ramener ce projet dans le débat public, seule solution pour créer les conditions de l'apaisement. »

    Selon Ronan Dantec, ce référendum doit remplir trois conditions :

    1. Il ne peut en aucun cas être organisé tant que les recours environnementaux ne seront pas arrivés à leurs termes. Un tel référendum ne peut servir à cautionner un passage en force contre le droit de l'environnement.

    2. Le périmètre de consultation doit correspondre aux engagements des collectivités territoriales. Cet aéroport, présenté comme étant bénéfique au Grand ouest, impactera les aéroports existants de Rennes et Angers. C'est donc bien à l'échelle des deux régions administratives (qui participent au financement) qu'il doit être organisé, le plus logique étant de le coupler aux prochaines élections régionales.

    3. Ce référendum doit être l'occasion d'un débat pluraliste éclairé par des contre-expertises sur les points toujours en débat (réalité du plan d'exposition au bruit (PEB) de Nantes-Atlantique, coût du réaménagement de l'aéroport actuel, sous-dimensionnement des travaux à NDDL...)

    Ronan Dantec propose que la Commission nationale du débat public soit chargée de garantir la qualité et la pluralité du débat.

    L'audition au Sénat du président de l'Autorité indépendante de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA) le 18 février dernier (compte-rendu en pièce jointe) a encore illustré de manière très explicite ce refus de l'Etat d'accepter de répondre aux interrogations (PEB trop optimiste de la DGAC, refus d'étudier une piste modifiée de 15° à Nantes-Atlantique pour éviter le survol de la ville de Nantes...)

    Pourtant c'est ce refus de la contre-expertise sur nombre d'éléments du dossier qui alimente aujourd'hui la radicalisation, et le débat précédant cette consultation référendaire doit permettre de recréer un véritable dialogue entre les uns et les autres.

    C'est le respect de ces conditions qui permettra à un référendum de jouer pleinement son rôle, et de rendre toute décision, quelle qu'elle soit, acceptable. Il s'agit de sortir des logiques d'affrontement pour entrer dans une démarche digne d'une démocratie moderne.

     

  • 17 mars 2016. Question d’Actualité au gouvernement de Ronan Dantec au Premier ministre sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

    Question d'actualité à Manuel Valls, Premier ministre, sur Notre Dame des Landes, 17 mars 2016. A une question précise, Manuel Valls répond par la provocation et l'intimidation...mais surtout pas sur le calendrier !

    (La vidéo ici)

    Monsieur le Président,

    Cette question s’adresse au Premier ministre.

    Monsieur le Premier ministre, je ne vous questionnerai pas ici sur votre décision de limiter à la Loire-Atlantique le référendum sur l’utilité du projet de Notre-Dame-des-Landes, alors que le Président de la République a évoqué, je cite, « un projet vital pour le Grand ouest ». En refusant d’associer les autres départements concernés, et ce, malgré la demande de six présidents de conseils départementaux dont certains siègent dans cet hémicycle, vous avez enlevé à cette consultation toute légitimité. Vous nous avez privés d’une démarche d’apaisement dont nous avions pourtant besoin et que j’avais personnellement beaucoup défendu, c’est Monsieur le Premier ministre, votre propre responsabilité.

    Ma question sera plus précise. Suite à la mise en demeure de la commission européenne le 17 avril 2014 sur les infractions environnementales potentielles liées au projet d’aéroport, la France a décidé de répondre par l’ajout, au SCoT de Nantes-Métropole, d’une pièce annexe assez dense – 122 pages en police 6 – versée au dossier seulement 10 jours avant la réunion du conseil du SCoT. Les acteurs du territoire auront l’occasion d’analyser et de critiquer cette pièce lors de l’enquête publique du SCoT qui se déroulera cet été. Suivra ensuite l’intégration éventuelle des remarques et 3 mois de délai légal à respecter pour les recours possibles. Cela nous mène aux environs du 1er janvier 2017. Pourtant, Monsieur le Premier ministre, vous avez annoncé que les travaux de l’aéroport pourraient commencer dès octobre 2016, après un éventuel oui lors de votre consultation rétrécie. Monsieur le Premier ministre, confirmez-vous vos propos qui reviendraient à ne tenir aucun compte de l’avis des acteurs du territoire et de l’enquête publique du SCoT, qui doit pourtant permettre de valider la réponse française à la mise en demeure européenne ?

     

  • 18 juillet 2015. Public Senat sur Notre-Dame-Des-Landes : « On ne peut pas rassembler la gauche et faire l’aéroport » selon Ronan Dantec

    Le tribunal administratif de Nantes a rejeté les 17 recours, dont celui d’Europe Ecologie-Les Verts, déposés par des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, validant ainsi les arrêtés préfectoraux autorisant le début des travaux du futur aéroport. « Il faut aller en appel » réagit le sénateur EELV de Loire-Atlantique, Ronan Dantec, qui dénonce une « aberration environnemental et économique ». « Il faut chercher l’apaisement sur ce dossier et revenir sur le terrain politique via un référendum » selon l’ancien adjoint de Jean-Marc Ayrault à Nantes.

    Entretien réalisé par François Vignal et consultable en ligne ici.

    Les 17 recours des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont été rejetés, autorisant le début des travaux. Quelle est votre réaction ?
    Je suis très surpris de la décision car dans un dossier précédent et similaire, celui du port autonome de Nantes sur le site de Donges, nous avions gagné en appel. Le tribunal s’était basé sur la loi sur l’eau pour dire qu’il n’y avait pas de mesures compensatoires et il avait rejeté. Il faut analyser comment le tribunal administratif a jugé, voir ses attendus. Il faut aller en appel maintenant, sauf si le gouvernement revient sur le terrain politique. La seule solution, c’est le référendum, qui est maintenant permis par la loi Macron.

    Les travaux peuvent-ils commencer malgré tout ?
    Non. Le rapport de force est tel qu’ils ne vont pas commencer.

    Il serait difficile de les commencer avant l’élection présidentielle de 2017 ?
    Je pense que oui. C’est la responsabilité du gouvernement. Le dossier reste bloqué. Je rappelle que dans l’accord politique passé entre les socialistes et les écologistes pour les municipales à Nantes, ce qui a permis de garder la ville, il y a le mot « épuisement des recours ». Donc il faut maintenant attendre l’épuisement des recours, attendre l’appel. Une fois que tout les recours seront épuisés, il y aura des élections, on sera peut-être sous un gouvernement de droite, il se passera beaucoup de choses.

    Ce dossier va continuer à empoisonner les relations entre l’exécutif et les écologistes jusqu’à la fin du quinquennat...
    Si le gouvernement considérait que le premier jugement suffit, sans attendre l’appel, ça va poser un problème pour la fin du quinquennat effectivement, et pour les élections à venir, les régionales. Mais s’il y a un accord de deuxième tour pour les régionales, ce n’est pas imaginable qu’il n’y ait pas le respect de l’épuisement des recours. Mais je ne vois pas le gouvernement se précipiter. Il faut chercher l’apaisement sur ce dossier et revenir sur le terrain politique via un référendum.

    Reste qu’en janvier, François Hollande a bien dit que si les recours étaient épuisés, l’aéroport se ferait...
    En décembre, il a aussi dit que sur les dossiers bloqués, le référendum pouvait être une solution. Le cadre politique est ouvert.

    Entre la lutte contre le bruit à Nantes ou le développement économique, rien ne justifie à vox yeux la construction de cet aéroport ?
    J’ai été vice-président en charge du bruit à Nantes Métropole et je rappelle que la gêne sonore a diminué à Nantes-Atlantique et c’est pour ça que l’Etat refuse de refaire une étude sur le bruit. Les donnés de l’Etat datent d’il y a 15 ans et il refuse de les mettre à jour. Sur l’aspect économique, l’aéroport est mieux placé là où il est. S’il est transféré plus loin du centre, il va perdre ses clients au profit du TGV. Ce dossier est une aberration et un désastre environnemental et une aberration économique.

    Alors pourquoi est-il toujours soutenu par l’exécutif ?
    Je pense aujourd’hui que les uns et les autres sont bloqués par le fait qu’ils sont allés très loin dans leurs positions. Les uns et les autres ne veulent pas se déjuger. Mais à un moment, François Hollande a besoin de rassembler la gauche. Et on ne peut pas rassembler la gauche et faire l’aéroport.

  • 18 juin 2016. Ronan Dantec à Joël Guerriau : " On ne va pas dépenser 500 millions d'euros pour une aérogare ".

    Ronan Dantec et Joël Guerriau débattront samedi 18 juin à 22h et dimanche 13 juin à 09h sur Public Sénat : On ne va pas dépenser 500 millions d'euros dans une aérogare."

    L'article sur le site de Public Sénat ci-dessous et un extrait du débat à cette page

     

    Dimanche 26 juin 2016, près d’un million de personnes inscrites sur les listes électorales de Loire-Atlantique se prononceront sur un projet qui fait débat depuis 1963 : « Etes-vous favorable au projet de transfert de l’aéroport Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes ? ». C’est à cette question que les habitants devront répondre à l’occasion d’une consultation publique. Ronan Dantec, sénateur (EELV) de la Loire-Atlantique, en faveur du "non" et Joël Guerriau, sénateur (UDI-UC) de la Loire-Atlantique, partisan du projet, sont venus tous deux exposer leurs arguments dans l’émission Samedi Soir dimanche matin. Un face-à-face animé par Nora Hamadi.

    L’actuel aéroport de Nantes-Atlantique connaîtra t-il une extension ou alors un transfert sur le site de Notre-Dame-des-Landes ? La consultation publique du 26 juin prochain ne va semble-t-il pas aider à trancher cette question. Pour Joël Guerriau, sénateur (UDI-UC) de la Loire- Atlantique : « C’est une consultation, un avis, ce n’est pas une décision (…) Si on constate qu’il y a une faible participation et une faible différence entre les oui et les non, bien évidemment les uns et les autres contesteront le résultat  ». Quant à Ronan Dantec, sénateur (EELV) de la Loire-Atlantique, il affirme : « En aucun cas, cette consultation ne réglera les choses. Sauf si le non l’emporte.».

    La Loire-Atlantique a-t-elle vraiment besoin d’un nouvel aéroport ?

    Pour le nouvel aéroport, le projet global est évalué à 561 millions d’euros et comprend une surface de 1239 hectares, deux pistes et une route d’accès. « Aujourd’hui, nous avons un aéroport qui est complètement enclavé et vieillit »déclare Joël Guerriau… Les estimations qui ont été faîtes montrent que le coût d’un nouvel aéroport est inférieur à celui d’une rénovation de l’existant. Et celui qui existe aujourd’hui ne répondra jamais pleinement aux exigences qui sont celles d’un aéroport moderne avec des conditions de vols et d’atterrissage optimales ».

    Des estimations contredites par Ronan Dantec : «On est dans une situation où l’état, juge et parti, a refusé systématiquement depuis dix ans toutes études indépendantes. On est sur un projet absurde. La DGAC (direction générale de l’aviation civile) est contestée sur son estimation, y compris par les autorités indépendantes, ».

    Quant à la durée des travaux si la rénovation de l’aéroport actuel était retenue, là encore, les voix sont divergentes. « On est obligé d’arrêter l’activité pendant trois mois »souligne Joël Guerriau. « Imaginez une situation où Nantes n’a plus d’aéroport pendant ce temps». Cela semble exagéré pour Ronan Dantec : « Si on fait une réorientation de quelques degrés de la piste, on peut faire la nouvelle sans avoir besoin de fermer l’aéroport, si ce n’est peut être une semaine ou deux ».

    Autre point de désaccord, la saturation de l’aéroport, souvent relevée. Pour Joël Guerriau : « Au-delà des 14 000 passagers nous sommes en saturation. Or nous avons eu 135 jours en 2015 où nous étions au-dessus des 14 000 (…) Un aéroport ce n’est pas seulement une piste, c’est aussi tous les lieux d’accueil qui font que l’on peut traiter les personnes qui arrivent ».

    « C’est votre faute » rétorque Ronan Dantec. « Vous refusez de réaménager l’aérogare. Si aujourd’hui on a une saturation, c’est que, par aveuglement, les élus de ce territoire ont refusé d’engager les travaux. On ne va pas dépenser 500 millions d’euros pour une aérogare. On l’agrandit ».

    Cette consultation locale, une première en France n’a, rappelons-le, que valeur d'avis. L’annonce du résultat ne garantira pas la fin des hostilités entre les deux camps. De plus, le respect de la directive européenne assurant la protection des zones humides reste un autre frein à lever.

    Diffusion du documentaire « Le Tarmac est dans le pré » de Thibault Férié ainsi que l’intégralité du débat samedi 18 juin à 22h et dimanche 13 juin à 09h. Avec Ronan Dantec, sénateur (EELV) de la Loire-Atlantique et Joël Guerriau, sénateur (UDI-UC) de la Loire-Atlantique.

  • 23 février 2014. Communiqué de EELV à la suite de la manifestation du 22 février

    Violences et saccages à Nantes : Refusons la violence et le détournement d'une cause juste

    La cause de l'opposition au projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes, projet aussi inutile que nuisible, est une juste cause. Elle ne justifie en rien les destructions commises à Nantes et nous exprimons notre solidarité avec ceux qui en ont été victimes. Nous considérons particulièrement intolérable de s'en prendre aux outils du service public, alors que nous défendons comme écologistes son renforcement.

    Depuis plus de 15 ans que ce projet d'aéroport a été ressorti des cartons, les écologistes s'y opposent à l'échelle locale, régionale et nationale. Chaque jour qui passe ajoute une raison supplémentaire d'abandonner ce projet : contrainte budgétaire de plus en plus lourde pour l'État et les collectivités, protection des terres agricoles contre l'étalement urbain, lutte contre le dérèglement climatique, inventaire de biodiversité des espaces concernés...

    Lorsqu'il est apparu que des casseurs parasitaient et détournaient la manifestation de samedi 22 février, tous les responsables écologistes ont immédiatement condamné ces agissements inacceptables. Les casseurs et autres black blocks, selon les propres mots du ministre de l'Intérieur, ne se battent pas pour l'écologie ni même contre le projet d'aéroport, mais contre l'État et le capitalisme, comme leurs slogans taggués le montrent. Il y a eu d'autres manifestations de toute obédience, qui ont dérapé violemment. Là aussi, certains ont protesté contre les amalgames. Il est dommage que les condamnations soient à géométrie variable. Pour les écologistes, elles sont constantes et systématiques, quels que soient les sujets ou les organisateurs.

    Nous, écologistes, laissons les uns et les autres à leurs contradictions. Nous, écologistes, prenons nos responsabilités et disons "plus jamais ça". Nous ne voulons pas donner à ces violents l'occasion de mener leur guérilla urbaine, à Nantes ou ailleurs, nous demandons aux associations porteuses de cette lutte légitime de mener une réflexion approfondie sur les moyens d'éviter que nos mobilisations collectives ne soient détournées par des groupes radicaux.

    Europe Écologie – Les Verts continuera inlassablement son combat contre ce projet. Faute d'un abandon à brève échéance du projet par l'État – solution la plus simple pour sortir de l'ambigüité, les préconisations de la commission de dialogue et des experts scientifiques doivent être mises en œuvre ce qui n'est toujours pas le cas et rien ne doit être entrepris tant que les recours sur les derniers arrêtés n'auront pas été jugés.

    Signataires :

    • Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Écologie – Les Verts
    • Elen Debost, secrétaire régionale d'Europe Ecologie – Les Verts
    • Cécile Bir et Nicolas Martin, co-secrétaires du groupe local de Nantes d'EELV
    • Pascale Chiron, tête de liste écologiste et citoyenne à Nantes
    • Jean-Philippe Magnen, président du groupe EELV au conseil régional
    • Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique
    • François de Rugy, député de Loire-Atlantique

     

  • 27 avril 2016. Article du monde : "Conférence environnementale : le gouvernement sans ambition"

    Dans cet article de Rémi Barroux, Ronan Dantec rappelle que Notre-Dame-des-Landes décrédibilise toute l’action du gouvernement en matière écologique

    Conférence environnementale : le gouvernement sans ambition sur l’écologie

    Ils n’ont pas vécu la même rencontre. D’un côté, les associations de défense de l’environnement ont été déçues par l’absence d’annonces de la quatrième et dernière conférence environnementale du quinquennat de François Hollande, qui s’est tenue lundi 25 et mardi 26 avril. Et par le manque de perspectives pour les douze mois à venir avant la présidentielle. Elles ont aussi regretté un bilan en demi-teinte, pointant quelques avancées mais aussi de nombreuses « incertitudes » et « incohérences ».

    De l’autre, la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, le chef de l’Etat et le premier ministre ont célébré, dans leurs discours, l’œuvre écologique du gouvernement, égrenant de nombreuses mesures prises, Manuel Valls allant même jusqu’à déclarer, lors de la clôture de la conférence, mardi, être « fier d’être à la tête du gouvernement sans doute le plus écologiste qui ait jamais existé ».

    Le premier ministre, comme François Hollande, qui a ouvert lundi matin la quatrième conférence environnementale, ont joué « Hé oh l’écologie ! » – en référence au mouvement Hé oh la gauche ! lancé par Stéphane Le Foll –, insistant sur un bilan environnemental positif, en avançant notamment la carte de la COP21 et du succès de l’accord de Paris signé par 174 pays le 22 avril à New York.
    Les trois précédentes conférences environnementales

    « Pas l’heure du bilan »

    Ségolène Royal, qui recevait la conférence dans ses murs de l’hôtel de Roquelaure, a eu beau vanter l’excellent travail effectué durant deux jours par tous les acteurs de la politique environnementale, associations, syndicats, organisations professionnelles, élus et une douzaine de ministres, les représentants d’ONG, nombreux, n’ont pas caché leur déception.

    « Il n’y a pas d’engagement concret, on est déjà dans le service après-vente alors qu’il reste à organiser la politique environnementale. Il y a encore douze mois de travail pour le gouvernement le plus écologiste », a ironisé le sénateur écologiste (Loire-Atlantique) Ronan Dantec. Rejoint par Denis Voisin, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot : « Ce n’était pas l’heure du bilan, les grands chantiers n’ont pas abouti. »

    L’annonce par le chef de l’Etat de la mise en place en France, dès 2017, d’un « prix plancher du carbone » pour la production d’électricité à base d’énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole) a plutôt été bien accueillie. Mais ce dispositif qui vise à encourager la sortie du charbon, et qui devrait être intégré dans le projet de loi de finances ou la loi de finances rectificatives, doit encore être précisé. Pour le Réseau Action Climat (RAC), « le signal prix carbone a bien été présent dans les discours du gouvernement, mais la fiscalité n’a toujours pas été mise au diapason de la transition énergétique ».

    Alors que la loi de transition énergétique d’août 2015 a été maintes fois citée dans les discours de MM. Hollande et Valls comme une « grande loi du quinquennat », que les objectifs sur les énergies renouvelables ont été réaffirmés, c’est l’impression d’un « flou maintenu » qui a prévalu pour les associations : « Pas de vision globale entre énergies renouvelables, nucléaire et efficacité énergétique alors que les trois éléments doivent se combiner », ainsi que l’a souligné Lorelei Limousin (RAC).

    François Hollande a bien redit sa volonté de publier avant la fin 2016 le décret mettant fin à l’autorisation d’exploitation de la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim. Il a également reprécisé que la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui doit mettre en musique les objectifs de la loi de transition énergétique, serait « soumise à consultation d’ici au 1er juillet », pour être adoptée à l’automne. Quant à la décision finale du nombre de réacteurs à fermer, en fonction du volume de production souhaité, elle sera prise en 2019, c’est-à-dire par le prochain gouvernement.

    De fait, si la loi de transition énergétique a bien été votée, de nombreux décrets d’application manquent encore. Selon un dernier pointage effectué par le ministère de l’environnement, lundi, sur la centaine de décrets qui regroupent les 164 mesures de la loi, seulement un tiers (35 décrets) ont d’ores et déjà été publiés. Un autre tiers est étudié par le Conseil d’Etat, et le reste doit être signé par les ministres concernés ou encore en phase de consultation obligatoire ou de concertation avec les parties prenantes. La quasi-totalité des textes réglementaires de cette loi devraient être publiés dans les prochains mois, assure le ministère.

    Goût d’inachevé

    « La loi de transition énergétique ne sera mise en œuvre concrètement que quelques mois avant la fin de la présidence de François Hollande ; que de temps perdu », regrette Pascal Canfin. L’ancien ministre délégué au développement et actuel directeur du WWF France estime qu’il fallait au contraire accélérer au lendemain de la COP21. « Le premier ministre suggère la mise à l’étude d’une nouvelle loi d’orientation sur la mobilité intérieure [pour remplacer la loi d’orientation des transports intérieurs, qui date de 1982], mais on sait qu’à un an de l’élection présidentielle elle n’a aucune chance de voir le jour », déplore M. Canfin.

    Trop tard, pas assez vite, la politique environnementale du gouvernement laisse un goût d’inachevé à de nombreux conférenciers. « La qualité de l’air ne s’améliore pas, le transport routier progresse, l’utilisation des pesticides aussi, et on nous dit que le gouvernement est très écologiste », pointe Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement.
    « La qualité de l’air ne s’améliore pas, le transport routier progresse, l’utilisation des pesticides aussi, et on nous dit que le gouvernement est très écologiste »

    Tenus à l’écart de l’Elysée par la police alors qu’ils étaient invités à assister au discours de M. Hollande, certains représentants d’associations d’opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes se sont satisfaits de voir que ce dossier avait été évoqué à plusieurs reprises lors de la conférence. Laurence Monnoyer-Smith, commissaire générale au développement durable et maîtresse d’œuvre de la conférence, a même évoqué « l’émotion de certaines ONG » sur cette question. Le premier ministre a, lui, rappelé qu’il y aurait une consultation le 26 juin et que le gouvernement tirerait les conclusions du résultat du scrutin. Mais pour les ONG présentes, cet aéroport va à l’encontre des objectifs de la COP21. « Notre-Dame-des-Landes décrédibilise toute l’action du gouvernement en matière écologique », résume Ronan Dantec.

    Une feuille de route regroupant les propositions de la conférence, élaborée par le gouvernement et discutée par le Conseil national de la transition écologique, sera publiée en juin. Pour achever le travail engagé plus que pour ouvrir de nouvelles perspectives.

  • 6 mars 2014. Interview de Ronan Dantec dans le mensuel Breton : un processus démocratique pour dépasser les Pays de la Loire

    Ronan Dantec est un Breton qui peut sembler à contrecourant. Le sénateur écologiste, auteur d'un rapport sur la question, défend envers et contre tout l'écotaxe. Élu nantais, il s'oppose à Jean-Marc Ayrault, appelant à la disparition des Pays de la Loire ou affirmant l'inutilité du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    PROPOS RECUEILLIS PAR MAIWENN RAYNAUDON-KERZERHO. Pour vous abonner au magazine c'est ici!

    COUV-BretonVous êtes assez critique par rapport au mouvement des Bonnets rouges ?
    Je comprends l'inquiétude et la désespérance sociale qui s'expriment, et la capacité de mobilisation collective est une force de la Bretagne, mais cette floraison de drapeaux bretons ne doit pas masquer l'affaiblissement de la réflexion collective en Bretagne. Nous avons par exemple une réelle difficulté à intégrer l'émergence du fait urbain. Cette absence de projet partagé a été masquée depuis vingt ans par la force des mobilisations militantes sur la langue ou l'environnement. Cela apparaît maintenant assez clairement, notamment avec les discours des Bonnets rouges, mais ce n'est pas nouveau. J'ai été effondré par le succès de la pétition de Jean Ollivro, « l'appel pour l'équilibre urbain de la Bretagne ». C'était une pétition contre les grandes villes bretonnes. C'est hallucinant. Le fait que 75% des Bretons habitent en ville et que les métropoles tirent le développement économique n'a pas été intégré ! C'est un peu comme si on vivait encore avec l'image d'une région de ports de pêche et de bourgs ruraux. La Bretagne a quand même plusieurs grandes villes, trois ont ce nouveau statut de métropole, c'est une chance ! On en est encore à Théodore Botrel, une vieille constante de l'histoire intellectuelle de la Bretagne conservatrice : les filles qui partent à la ville sont perdues, la ville c'est le mal. En plus, aujourd'hui, la ville, c'est le lieu d'adaptation à la mondialisation. Être contre la métropole, c'est finalement être contre la mondialisation : c'est le côté Mélenchon. Il y a donc bien aujourd'hui une forme d'objet intellectuellement non-identifié, le Botrelo-Mélenchonisme...

    Le fait que la Bretagne soit une région urbaine est donc une chance ?
    Nous n'avons pas été capables de raconter une histoire qui correspond à la réalité bretonne, celle de grandes villes qui structurent l'ensemble de l'espace breton, et qui ont permis aujourd'hui à la région d'être classée dans les cinq ou six grandes régions françaises en termes de richesse, de dynamisme économique, avec un chômage plus faible que la moyenne. Or, on transforme une chance en objet de peur et d'affrontements, autour du « mur Nantes-Rennes ». Mais je ne suis pas pour une acceptation d'une Bretagne de grandes villes qui s'étaleraient dans les campagnes. L'étalement urbain est un drame breton. J'insiste aussi sur le débat clé à mener sur l'immigration en Bretagne, autour de l'attractivité de ces pôles urbains. Nous gagnons des familles, notamment des classes moyennes avec enfants, qui n'ont pas par définition eu de culture bretonne dans le biberon. Quelle identité bretonne urbaine vont-elles porter ?

    Vous avez annoncé que vous vouliez sauver l'écotaxe ?
    Les seuls gagnants de la mobilisation bretonne sur l'écotaxe sont les céréaliers de la Beauce et la grande distribution. Les Finistériens se sont mis au service de la Beauce. Pourquoi ?

    Les entreprises de la région, notamment Produit en Bretagne, disaient que cette taxe allait peser lourdement sur leur chiffre d'affaires, que c'était une forme d'impôt sur le handicap ?
    La Bretagne, le Finistère, a pris de plein fouet la fermeture de plusieurs grandes entreprises de main d'œuvre, d'où cette angoisse légitime. Cette crise était pourtant annoncée depuis longtemps. Et plutôt que d'analyser les responsabilités bretonnes – tout le monde savait qu'on allait en arriver là ! – au lieu de savoir pourquoi la région a toléré le jusqu'au boutisme de Doux, de Tilly, l'écotaxe a permis de faire dériver le débat. Au lieu de parler de notre responsabilité dans l'évolution du modèle agricole breton, on l'a joué Célib années 50. C'est à la limite de l'escroquerie intellectuelle ! Alors que le problème n'est pas de même nature ! On a évité ainsi de se poser les vraies questions et de mettre le doigt là où ça fait mal.

    Quelles sont les vraies questions ?
    C'est l'avenir d'un modèle agroalimentaire de production de masse, en grande difficulté dans la mondialisation, notamment parce qu'énormément lié à des importations d'aliments aux prix plutôt orientés à la hausse. Des difficultés sont nées aussi de concurrences déloyales au niveau européen, particulièrement les salaires dans les abattoirs allemands. Le sauvetage de Gad, si tant est qu'il était possible, nécessitait d'abord une pression contre le dumping social allemand. Paradoxalement, le renchérissement des coûts de transport était plutôt une bonne chose ! Parce que si le transport est cher, on transforme sur place. L'écotaxe était plutôt une solution pour sauver Gad !
    La vraie question est de se mobiliser pour l'amélioration des infrastructures. Sur les transports, la difficulté finistérienne est connue. Il faut accélérer les travaux de la RN 164, de Rennes à Carhaix, et surtout l'offre de mobilité TGV au départ de Brest et Quimper ! Les enjeux sont là. Comme tout ça est financé par l'écotaxe, la planter au niveau national ralentit les investissements de transport en Bretagne.

    Cette mobilisation a quand même permis de remettre sur la table un certain nombre de dossiers : la décentralisation, la charte des langues régionales...
    C'est vrai. On a été un certain nombre à dire à Matignon : une partie de la réponse se trouve aussi sur l'identité, la langue. Derrière la mobilisation des Bonnets rouges, il y a autre chose que l'écotaxe, c'est le refus permanent et scandaleux de la reconnaissance culturelle. On en était conscients. On l'a dit, Ayrault l'a compris. Je pense que l'écotaxe a servi de catalyseur à une inquiétude plus générale et légitime, mais si on réfléchit bien, la Bretagne a besoin de l'écotaxe. Le gain en investissement sur la mobilité de désenclavement est bien supérieur au coût pour quelques filières. Aujourd'hui, c'est un milliard d'euros d'investissement qui ne vont pas être réalisés ou financés par les impôts sur le revenu ! Les exonérations obtenues par la Bretagne étaient globalement satisfaisantes. Le Lot est plus enclavé que le Finistère ! Donc réformer l'écotaxe oui, mais la supprimer non !

    Le mouvement des Bonnets rouges manque donc de propositions ?
    On verra le mois prochain mais aujourd'hui, à part être au service de la droite conservatrice, de la FNSEA, et de quelques grands lobbies nationaux de la distribution, on ne voit pas bien où il débouche. La question clé en Bretagne aujourd'hui, c'est la coopération entre les grandes villes bretonnes et les villes moyennes, entre l'est et l'ouest de la Bretagne. On est dans une région très fracturée. Le drapeau breton sert à masquer ces fractures lourdes. On porte à l'extérieur l'idée de la Bretagne, mais à l'intérieur, les gens s'affrontent du matin au soir. Il faut sortir de cette situation. Et la priorité, c'est le dialogue entre Brest et Nantes. Il ne faut pas laisser s'installer un rapprochement Nantes-Rennes qui ne soit pas contrebalancé. C'est la responsabilité des deux villes. Mais il faut aussi que les Brestois jouent cette carte. C'est aussi un axe Saint-Nazaire-Brest. On a vu sur les énergies renouvelables, sur l'éolien, une totale compétition entre Saint-Nazaire et Brest, là où on aurait dû avoir création de filière commune. En ce sens, le découpage administratif joue. Joël Batteux (maire de Saint-Nazaire) et Jacques Auxiette (président des Pays de la Loire), opposés à la réunification, ont joué l'affrontement avec Brest plutôt que la coopération.

    Vous avez fait un communiqué appelant à la disparition des Pays de la Loire ?
    Les Pays de la Loire n'ont pas fonction à survivre à la réduction du nombre des régions françaises. C'est très clair. Mais je crains le retour du débat stérile entre réunification de la Bretagne d'un côté, fusion Grand Ouest de l'autre. Je rappelle que déjà sous Pompidou, c'est parce que les élus n'étaient pas d'accord sur la taille de la future région qu'il n'y a pas eu redécoupage. Il ne faudrait pas qu'on retombe dans le même panneau. Moi, je plaide pour que chaque département de la région des Pays de la Loire décide de son avenir. C'est la seule solution. Il faut un processus démocratique à l'échelle des départements. Angers est en train de renforcer son axe avec Tours. Des sénateurs de la région Centre sont venus me voir en disant que ça les intéresse de créer une région Val de Loire. Le Mans est dans la même logique, avec Tours et Angers. Mais quand on discute avec les sénateurs mayennais, c'est pour évoquer le rapprochement avec Rennes ! Les Vendéens, honnêtement, je ne sais pas. La vraie question stratégique qui nous est posée c'est : est-ce qu'on accepte de se lancer dans un processus démocratique dont on ne connaît pas le résultat, sachant que cela peut déboucher sur une Bretagne un peu élargie, ou on reste dans un débat stérile qui se terminera par un statut quo ? Les dernières déclarations d'Auxiette en faveur de la fusion grand ouest, et de Le Drian, strictement sur la Bretagne historique, vont dans ce sens, aucun des deux ne souhaite aujourd'hui que les choses bougent. Je le réaffirme, l'enjeu prioritaire, c'est bien Nantes et Rennes dans la même région. Ce serait la réaffirmation en Loire-Atlantique de l'identité bretonne, donc globalement son renforcement et non sa dilution !

    Jean-Marc Ayrault, sur France Inter, a dit oui au redécoupage, mais pas chez lui. «On ne prend pas des bouts de région pour les coller à d'autres. Ce sont des questions sérieuses», a-t-il précisé...
    Ca m'a évidemment agacé... Jean-Marc Ayrault a eu tort de tenter de refermer le débat d'autant qu'il a favorisé le rapprochement entre Nantes et Rennes. C'était complètement illisible par rapport à la déclaration d'Hollande. Mais je ne crois pas qu'il s'opposera s'il y a un consensus sur le processus démocratique. Son souci constant, c'est de ne pas se braquer avec les socialistes des Pays de la Loire. S'il y a un vrai processus démocratique, je ne vois pas qui pourrait s'y opposer !

    Il y a eu tellement de rendez-vous manqués, d'espoirs déçus...
    Qui a mis sur la table l'idée de lancer un processus démocratique à l'échelle de l'ensemble des départements ? Quasiment personne ! Hollande dit : il y a trop de régions. Celle-ci fait partie de celles qui doivent disparaître, Balladur l'a dit avant. Simplement, elle disparaît comment ? C'est la question ! Les Bretons ne peuvent pas arriver en disant : voilà la carte. Ils ne peuvent pas décider pour les autres ! Il faut demander aux uns et aux autres : qu'est-ce que voulez ? Et je suis persuadé que personne ne veut d'un Grand ouest ! Et si on finit à six ou sept départements, on aura quand même progressé fortement.

    Êtes-vous pour une régionalisation renforcée ?
    Ayrault a dit un truc fort dans son discours à Rennes : schéma prescriptif d'aménagement du territoire. Cela veut dire que les régions auraient les capacités législatives pour imposer. Je soutiens ceux qui veulent que la Bretagne ait plus de pouvoir. Mais arrêtons de dire que tout cela est une affaire parisienne où les Bretons n'ont pas leur mot à dire. Le président de l'association des départements de France s'appelle Claudy Lebreton, président des Côtes-d'Armor. Le président de l'association des communautés d'agglo, c'était Daniel Delaveau, maire de Rennes. Et la ministre, c'est Marylise Lebranchu, de Morlaix ! C'est bien aussi les Bretons qui n'ont pas été capables de se mettre d'accord ! Il faut quand même le dire à la fin ! Marylise Lebranchu s'est beaucoup battue pour renforcer les pouvoirs régionaux. Elle s'est heurtée à tous les lobbys, communaux et départementaux ! Les Bretons étaient au cœur du débat sur la loi de décentralisation. Eux-mêmes ne se sont pas mis d'accord !

    Vous êtes aussi opposé au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ?
    Oui, et là, je suis d'accord avec Christian Troadec. Je comprends son analyse sur l'aéroport, je la partage. Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes pose d'abord d'énormes problèmes démocratiques : c'est quand même le projet d'un État arrogant qui passe en force sur tous les processus de débat public, et ça c'est inacceptable. Mais au-delà de mon opposition sur le fond à ce projet, écologiquement et économiquement absurde, je pense qu'il participe de la fracture territoriale entre l'est et l'ouest breton. C'est clair que ce projet n'est soutenu que par les milieux économiques de la Loire-Atlantique, et de la Bretagne sud jusqu'à Lorient. Ce n'est pas l'aéroport du Grand Ouest, il dessine un espace réduit à deux ou trois départements. Les Angevins ne le soutiennent pas, les Finistériens et les Vendéens sont contre. L'alternative, c'est de créer une plate-forme unique Nantes-Brest. Et de mettre en place une navette pendulaire entre les deux aéroports, en développant les offres de charter ou de lignes européennes des deux plates-formes de manière coordonnée.

     

    www.bretons-mag.com

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