HD RD 014Né à Brest le 5 août 1963, Ronan Dantec a suivi une formation de vétérinaire à l'Ecole nationale vétérinaire ENV Nantes (1983-1987). Fondateur et directeur de radio associative (Alternantes FM) à partir de 1989, il monte ensuite une entreprise de création et de location d'expositions culturelles. Il est auteur, aux Éditions Ouest France, de plusieurs ouvrages dont Les Bretons dans la presse populaire illustrée (2001), Il y a un siècle le sport (2003), Il y a un siècle la France ouvrière (2006), Il y a un siècle le dimanche (2008), Bretagne(s) au XXe siècle (2010).

Militant écologiste depuis le lycée, Ronan Dantec a adhéré à la Confédération écologiste en 1983, et participé à la création des Verts en 1984. La même année, il est à l'origine de la création du groupe des Verts de Nantes.
Ses domaines de compétences sont l'environnement, le développement durable, la biodiversité, l'énergie, les négociations internationales sur le changement climatique, la ville durable, l'urbanisme, l'aménagement du territoire, les collectivités territoriales (réforme institutionnelle, fiscalité) et les langues régionales.

Mandats locaux

Son parcours d'élu débute en 2001 comme adjoint au maire de Nantes Jean-Marc Ayrault, et vice-président de la Communauté urbaine de Nantes (Nantes métropole), chargé de l'environnement et du développement durable, au sein du Groupe Europe-Écologie Les Verts. Il a notamment conduit la mise en place de l'agenda 21 de la ville (2005), et du plan climat (2006). Il a piloté avec succès la candidature de Nantes au titre de Capitale verte de l'Europe (lauréate pour l'année 2013).

Une fois élu au Sénat, en septembre 2011, Ronan Dantec a démissionné de ses deux mandats exécutifs locaux dans un souci de non-cumul des mandats. En février 2017 il démissionne de son mandat de conseiller métropolitain. Il est actuellement conseiller municipal de Nantes sans responsabilité exécutive.

Il est également membre du bureau de la Fédération des Élus Verts et Ecologistes (FEVE) depuis 2008.

En 2017, il est un des membres fondateurs du Rassemblement-Territoires 44 qui a vocation à regrouper des élus de Loire-Atlantique se retrouvant pour développer de nouvelles formes de démocratie participative, soucieux tant de l’avenir des territoires ruraux que des fractures urbaines, cherchant à peser sur les décisions qui impactent nos territoires. Ces élu-e-s sont divers, pour la plupart non encartés. Ils sont nombreux à partager les mêmes valeurs de solidarité, d’humanisme et d’intégrité. Ils sont préoccupés par les fractures territoriales et les inégalités sociales qui nourrissent la perte de confiance et la montée des votes de repli, et considèrent les enjeux environnementaux comme essentiels.

Mandat parlementaire

Depuis le 25 septembre 2011, Ronan Dantec est sénateur de la Loire-Atlantique, membre du groupe écologiste du Sénat de 2011 à 2017. Réélu en 2017 Ronan Dantec a conservé la vice-présidence de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable. Il est également vice-président de délégation sénatoriale à la prospective.

Le groupe écologiste du Sénat n’a malheureusement pas pu être reconduit à l’issue des élections de 2017. Ronan Dantec continuera de porter la parole écologiste en étant rattaché au groupe du Rassemblement démocratique européen (RDSE) où chaque membre dispose de sa liberté de parole et de vote.

Il a été rapporteur des deux premières propositions de loi portées par un groupe parlementaire écologiste et adoptées définitivement :

Ronan Dantec est très engagé sur les questions de politique énergétique.

  • Il a été membre de la commission d'enquête sénatoriale sur le coût réel de l'électricité afin d'en déterminer l'imputation aux différents agents économiques, de février à juillet 2012, soulignant dans sa contribution au nom du groupe écologiste que le prix réel du mégawattheure d'électricité d'origine nucléaire serait, en intégrant l'ensemble des coûts, de l'ordre de 75€, soit bien plus élevé que le tarif officiel et au même niveau que l'éolien terrestre.
  • Ronan Dantec était membre du parlement du Débat National sur la Transition Energétique (DNTE) qui s'est déroulé de décembre 2012 à juillet 2013, et dans le cadre de ce débat, président du groupe de travail consacré à la gouvernance, qui a notamment élaboré des propositions sur la création d'un Conseil supérieur d'orientation de la transition énergétique et sur le renforcement du rôle des collectivités territoriales dans la transition énergétique.
  • Il est membre du Conseil National de la Transition Ecologique (CNTE).
  • Il est également vice-président du groupe d'études du Sénat sur l'énergie
  • Il est également vice-président du groupe d'études du Sénat sur l'énergie

Il est rapporteur, au nom de la Commission du Développement durable, des Infrastructures, de l'Equipement et de l'Aménagement du territoire du Sénat, sur le budget de l'Etat relatif aux transports routiers (rapport pour 2013 ; rapport pour 2014), dans lequel il a développé plusieurs propositions pour le maintien de l'écotaxe et la refonte du bonus-malus.

Il a aussi été rapporteur de la proposition de résolution sur la circulation des mégacamions et le fret routier européen, rapport publié le 3 juillet 2013

Il a été vice-président de la Commission d'enquête sénatoriale sur les modalités du montage juridique et financier et l'environnement du contrat retenu in fine pour la mise en oeuvre de l'écotaxe poids lourds.

Il a été membre du Conseil d'orientation de l'Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique en France métropolitaine et dans les départements et territoires d'outre-mer (ONERC) de 2011 à 2017. En 2017, il est nommé Président de la commission spéciale chargée de l’orientation de l’action de l’ONERC au sein du Conseil National de la Transition Ecologique (CNTE). Cette commission est notamment en charge du pilotage du Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC)

Il est par ailleurs président délégué du groupe d'amitié France-Madagascar et pays de l'Océan indien (pour la Tanzanie). Il suit avec attention les questions de trafic de faune sauvage, en particulier de braconnage des éléphants. Il a notamment fait adopter un amendement à la loi du 16 juillet 2013, sur la reconnaissance du trafic d'espèces protégées en bande organisée, qui a permis à la France de durcir son action, avec des sanctions pénales pouvant désormais atteindre 7 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amendes.

Il a été également le chef de file des sénateurs écologistes sur le projet de loi sur la biodiversité.

En 2017, il a été rapporteur de la commission d'enquête sur "la réalité des mesures de compensation des atteintes à la biodiversité engagées sur des grands projets d'infrastructures, intégrant les mesures d'anticipation, les études préalables, les conditions de réalisation et leur suivi". Ronan Dantec a ainsi mené une cinquantaine d’auditions et effectué quatre déplacements durant les travaux de cette commission. Le rapport intitulé "Compensation des atteintes à la biodiversité: construire le consensus" a été adopté à l’unanimité le 25 avril 2017.

Elu local impliqué dans la lutte contre le changement climatique (responsable du plan-climat de la métropole de Nantes entre 2001 et 2011), chef de file des sénateurs écologistes sur la loi sur la transition énergétique, membre actif des réseaux internationaux de collectivités locales, l'action de Ronan Dantec vise à établir un cadre cohérent des niveaux d'intervention locaux, nationaux et internationaux sur les questions climatiques.

Crédit photo : Gaël Arnaud