Attendu depuis déjà quelques semaines, le lancement de la concertation sur le troisième plan d’adaptation au changement climatique marque une date importante, dans une période où la multiplication des évènements climatiques extrêmes souligne la réalité et la gravité des changements en cours.
La commission spécialisée du Conseil national de la transition énergétique (CNTE) en charge de l’adaptation, que j’ai l’honneur de présider, avait travaillé en amont de l’élaboration de ce PNACC, notamment sur la nécessité d’une trajectoire de référence et l’importance de l’approche territoriale et du rôle clef des collectivités territoriales.
La résolution que j’ai présentée au nom de la commission spécialisée, au CNTE le 4 mai 2023, insistait sur la nécessité d’une trajectoire nationale d’adaptation au changement climatique et proposait de retenir l’hypothèse d’un réchauffement mondial de 3° en 2100 soit environ 4° en France métropolitaine. Cette résolution a été adoptée à l’unanimité des membres du CNTE.
Elle insistait aussi sur l’importance de la déclinaison locale de cette trajectoire d’adaptation et de l’accompagnement des acteurs (collectivités, citoyens et entreprises). La concertation qui s’annonce sera l’occasion pour ces acteurs de porter leurs propositions en la matière, sur les questions techniques, éducatives et évidemment financières.
Je les invite donc à se saisir de cette opportunité en participant massivement aux deux mois de concertation qui viennent. La commission spécialisée du CNTE, où siègent des représentants des différents acteurs (ONG, syndicats, entreprises, collectivités…) sera bien évidemment attentive à la prise en compte de ces propositions.